Instinctivement, César Bardoux se dit « plus connecté à l’eau qu’à la terre ». Son diplôme aux Beaux-Arts de Paris, l’artiste le décroche en 2017 en présentant les premiers jalons d’une recherche en cours. Lors de cet accrochage intitulé Bleu, presque transparent, les peintures à l’huile et les volumes géométriques soclés traduisent la fascination pour les nouvelles textures de l’hypermodernité, pour la fluidité amniotique du digital autant que pour la précision croissante des instruments d’optique. Tout en se servant de logiciels 3D pour faire surgir des formes volatiles que l’esprit humain peine encore à imaginer, encore captif des rets d’une modernité pesante et terrestre, l’artiste reste attaché à une réalisation minutieuse, presque laborieuse au vu des techniques employées : l’huile pour les toiles, le graphite pour les dessins. Ces images de synthèse froides et inertes, explique (...)
